Cette exposition est le point d’ancrage du sujet d’aujourd’hui qui se veut néanmoins un éclairage sur l’ensemble de l’œuvre de P. Caliari dit Véronèse. Né en 1528 à Vérone où il fait son apprentissage avant de partir pour Venise en 1553, Véronèse meurt en 1558 couvert de gloire. Il va manquer à certaines démonstrations les exemples des grandes œuvres de Véronèse qu’on peut découvrir au Louvre.
Formé à Vérone, Véronèse n’en figure pas moins au panthéon des génies vénitiens auquel appartiennent Titien, Tintoret et Bassano pour ne citer que les plus fameux.
Véronèse a su conquérir la Sérénissime par son art de la synthèse, et aussi parce que tous les apprentissages, toutes les influences, tous les modèles et toutes les conventions, Véronèse les a transcendées pour faire du Véronèse. En effet ses compositions et sa facture ne ressemblent à nulle autre et sont assez indépassables. Quand Véronèse arrive à Venise, on est au milieu du 16e siècle. La ville est en pleine mutation.
Conclusion : Véronèse fascine et rebute