Année 2004-2005 : 25 janvier 2005

Paolo Veronèse,

par Gisèle KARCZEWSKI

 

Conclusion

 

Véronèse fascine et rebute.

Trop classique, trop figuratif, insupportable pour ceux qui associent richesse et capitalisme exploiteur, trop difficile par son langage allégorique et mythologique, superficiel pour ceux qui n’y voient que luxe, calme et volupté.


L'enlèvement d'Europe

Il fascine néanmoins ceux qui l’abordent plus sérieusement par sa virtuosité, son art de la synthèse esthétique. Chantre de Venise, il fait l’apologie du bonheur de vivre sans en occulter les douleurs.

Il a été l’un des artisans du mythe visuel de Venise. Si ce mythe a si longtemps tenu, c’est sans doute dû à son génie inséparable de la Sérénissime qui a trouvé en lui un talent à la hauteur de son rêve.

Abordons le comme un moment précieux de l’histoire de Venise.

Le 16e siècle est considéré comme l’âge d’or de la peinture vénitienne par les historiens de l’art : Véronèse y a contribué de façon magistrale.

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