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Lord William Hamilton, ambassadeur du roi d’Angleterre à Naples de 1764 à 1798 a collectionné avec passion les antiquités gréco-romaines, puis, ayant assisté à une éruption, il s’est pris d’amour pour le Vésuve dont il a escaladé 68 fois le cratère. Observateur infatigable, il a élargi ses recherches et démontré l’origine volcanique de différentes formations rocheuses. Correspondant de la Royal Society à Londres, il a engagé le dessinateur, d’origine anglaise, Pietro Fabris pour illustrer ses publications. Les dessins de celui-ci devaient non seulement être élégants et didactiques, mais encore et surtout traduire fidèlement les observations scientifiques de M. l’Ambassadeur.
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Lord William Hamilton guidant le roi et la reine de Naples
lors de l’éruption de 1771
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Détail montrant P. Fabris au travail pendant éruption de 1771
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P. Fabris a dessiné, directement sur le terrain l'évolution du cratère du Vésuve entre juillet et septembre 1767. Cet ensemble de vues montre l'accroissement graduel du monticule dans le sommet. |
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Intérieur de la Fossa Grande.
| Sur cet escarpement, lord Hamilton a identifié la présence de couches de terre végétale plus ou moins épaisses entre les couches volcaniques et en a déduit l’existence de périodes d’accalmie entre les phases éruptives. L’artiste, au premier plan, nous donne l’échelle. |
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Couches géologiques au Capo del Arco dans l'île de Ventotène.
| C’est par l’étude des successions de couches que William Hamilton, établissait des corrélations entre des sites différents et reconstituait l’enchaînement des périodes d’éruptions et d’accalmie. Cette méthode, la stratigraphie, est toujours à la base de toute étude géologique. |
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La Somma vue de l’Atrio del Cavallo.
Portrait de Lady Hamilton en bacchante par Mme Vigée-Lebrun.
| Pendant que son époux étudiait en détail les relations entre les filons plus ou moins verticaux et les coulées horizontales, la belle et jeune Lady Hamilton vivait le grand amour avec l’amiral Nelson |
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23 novembre 2010
