Année 2004-2005 : 25 janvier 2005

Paolo Veronèse,

par Gisèle KARCZEWSKI

 

L’exposition du Palais du Luxembourg : « Véronèse profane » propose  37 œuvres sur toile ou sur papier, centrées autour de 3 thèmes majeurs : allégories, portraits et sujets mythologiques auxquels s’ajoute un thème religieux qui s’apparente à une psychomachie. Sept d’entre elles ont été réalisées avant le départ de Véronèse à Venise.

Cette exposition est le point d’ancrage du sujet d’aujourd’hui qui se veut néanmoins un éclairage sur l’ensemble de l’œuvre de P. Caliari dit Véronèse. Né en 1528 à Vérone où il fait son apprentissage avant de partir pour Venise en 1553, Véronèse meurt en 1558 couvert de gloire.  Il va manquer à certaines démonstrations les exemples des grandes œuvres de Véronèse qu’on peut découvrir au Louvre. 

 

Introduction

Formé à Vérone, Véronèse n’en figure pas moins au panthéon des génies vénitiens auquel appartiennent Titien, Tintoret et Bassano pour ne citer que les plus fameux.

Véronèse a su conquérir la Sérénissime par son art de la synthèse, et aussi parce que tous les apprentissages, toutes les influences, tous les modèles et toutes les conventions, Véronèse les a transcendées pour faire du Véronèse. En effet ses compositions et sa facture ne ressemblent à nulle autre et sont assez indépassables. Quand Véronèse arrive à Venise, on est au milieu du 16e siècle. La ville est en pleine mutation.

 

  1. La Venise de Véronèse
  2. Les œuvres de l’exposition 
  3. Véronèse le peintre de Venise
  4. Des œuvres éblouissantes

Conclusion : Véronèse fascine et rebute

Sources

 

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