Année 2007-2008 : 6 mai 2008


Le savant anatomiste
de l’école de Bologne MALPIGHI (XVIIe siècle)

par Marcel DELABARRE

 

Marcel Delabarre nous a fait une présentation vivante et remplie d’humour de ce grand médecin italien du 17e siècle, que la plupart d’entre nous découvrait en la circonstance.

Loin de s’en tenir à Malpighi, le conférencier nous a rendus familiers les autres médecins chercheurs de cette époque, tels que Borelli et Vesale, et la découverte du corps humain, qui renversait les théories en usage depuis Galien et les Romains. On comprit le rôle joué par le microscope, nouveau à l’époque, et développé sous l’influence de Galilée, et surtout l’insatiable curiosité de ce travailleur acharné qu’était Malpighi et ses innombrables dissections.

La relation détaillée de l’existence mouvementée de Malpighi en butte à la critique ou l’étroitesse des vues, fut l’occasion d’ un tableau historique de l’époque dans le domaine de la médecine et de la science.

Les questions qui ont suivi, un peu abrégées par manque de temps, ont été complétées par de nombreux échanges sur notre liste de diffusion, avec la participation du conférencier.

 

Bibliographie

 Travaux et publications

 

… un paragrafo tratto dalla sua più fedele biografia, scritta da Gaetano ATTI (1847) :

Morì adunque di anni 66,mesi 3 e giorni 19. Ebbe sottile ingegno, chiarezza di intendimento, fu di natura mite, non facile all'ira, non intemperante nei desideri. Niuno scorso di passione si vide in lui. Amò la gloria e cercò negli studi la pace dell'animo, e la consolazione del viver suo.

L'altezza e la fecondità della sua mente non lo levò in superbia e fu moderato nella prosperità, perché fu di cuore tenero oltre misura (…) sobrio, frugale, di costume incolpabile, di modi semplici et dolci, di una lealtà, di una schiettezza impareggiabile.

Voici un paragraphe tiré de sa plus fidèle biographie, écrite par Gaetano ATTI (1847) : 

Il mourut donc à l'âge de 66 ans, 3 mois et 19 jours.. Il eut un esprit fin, une intelligence limpide; il fut d'une nature bienveillante, non enclin à la colère, sans excès dans ses désirs. Aucun mouvement de passion ne s'observa chez lui. Il aima la gloire et chercha dans les études la paix de l'âme et la consolation de sa vie.

La hauteur et la fécondité de son esprit ne le portèrent pas à l'orgueil et il fut modéré dans la prospérité, parce qu'il fut de cœur tendre  outre mesure, (…) sobre, frugal, de mœurs irréprochables, de manières simples et douces, d'une loyauté et d'une sincérité incomparables.

Traduction de Laure DELABARRE

 

©ACORFI