Le vendredi 14 mai, le groupe, arrivé à l’aéroport d’Olbia dans l’après-midi a été conduit au lieu dit Agrustos, un village de vacances à Cala Budoni au milieu des mimosas et des eucalyptus.
Depuis ce “camp de base”, nous avons fait le lendemain le circuit de la pointe nord, par Olbia et Arzachena, avec la visite du site de Coddu Vecchio (qui contient une Tombe des Géants, étonnant monument funéraire de l’âge du Bronze) ; nous avons traversé ensuite par un ferry vers l’ïle de la Maddalena et, au retour, nous avons suivi la route panoramique de la Costa smeralda qui dessert le charmant petit port de Cannigione pour atteindre un des haut lieux du tourisme de luxe : Porto Cervo.
Le dimanche 16 : départ vers l’ouest, en direction de Tempio Pausania, au coeur de la Gallura, puis, par des paysages rocheux (la “Vallée de la Lune”), route vers Castel Sardo dominée par sa citadelle génoise ; ensuite continuation vers Porto Torrès où se trouve le plus grand édifice roman de Sardaigne, la basilique San Gavino.Le jour suivant fut une halte fort appréciée, d’abord par le confort et le charme de l’Hôtel Punta Negra, ensuite par la promenade en bateau au Capo Caccia avec l’entrée à la Grotta di Nettuno, sans parler de la visite de la vieille cité d’Alghero enserrée dans ses remparts et marquée par l’influence aragonaise.
Le mardi 18, au cours d’une étape assez longue, nous avons gagné le sud, c’est-à-dire Cagliari, avec quatre arrêts : d’abord, après une route côtière superbe, la ville de Bosa, connue par son Castello, son église Saint-Pierre hors les Murs et son délicieux Malvasia, ensuite le site romano-punique de Tharros (dans un lieu qui fait penser à Carthage), l’église de Santa Giusta à Oristano et le site le plus célèbre de la Sardaigne (classé à juste titre au patrimoine Mondial) : Su Nuraxi à Barrumini (avec promenade parfois sportive à l’intérieur du nuraghe central).
La journée du 19 a été consacrée, le matin à la visite de Cagliari (la lagune de Molentargius et ses flamants rose, le Monte Urpino, la Citadelle, le Duomo, et, au choix la Via Roma ou le Musée Archéologique) l’après midi à la visite du site antique (phénicien, carthaginois, puis romain) de Nora.
Le jeudi 20 a été le jour de la grande remontée du sud au nord par la montagne, avec arrêt à Dolianova (Cathédrale San Pantaleo) et toute une partie du trajet par le “Trenino Verde”, chemin de fer à voie métrique qui serpente au-dessus du lac de Flumendosa, puis dans la sauvage Barbagia. La dernière visite a eu lieu à Nuoro, la ville natale de Grazia Deledda, au Museo della vita e delle tradizioni popolari sarde.
Pour la plupart des Acorfiens, ce fut une très heureuse découverte : la Sardaigne, pourtant proche de la Corse et même de la Sicile, mérite d’être connue et d’être fréquentée. Ce n’est donc qu’un au-revoir !