J8, samedi 28 juin : BOLOGNE-PARIS-ORLÉANS

C'est le retour…

 
Ce samedi est le dernier jour que nous passons cet été en Romagne (sniff !). Bagages, dernier petit déjeuner, adieu à notre chambre, départ pour Bologne, puis ce sera l’aéroport, l’embarquement pour Paris, le car Dunois, terminus à Orléans. Planning en forme d’au revoir

Vers 10 heures nous retrouvons Bologne. Le groupe se scinde en deux parties presque égales. La première démarre sur les chapeaux de roues d’un pas vif et décidé, en effet pas de temps à perdre, il s’agit de visiter sept églises d’un coup ! La seconde adopte le pas débonnaire du chasseur d’emplettes, en effet, comment rentrer à Orléans sans cadeau, surtout si les cartes postales ont été rares…

Je ne parlerai ici que des “sept églises” que j'ai visitées, puisque mon épouse Marie-Hélène préfère lécher les vitrines (conséquence inéluctable de son entrainement biannuel à l’occasion des périodes de soldes).

Bien rôdé par une semaine de visites, nous traversons la Piazza Maggiore. Plus loin, le père Marella, “padre dei poveri” est fidèle au poste, ensuite apparaissent les "deux tours", déjà vues mardi dernier : la torre degli Asinelli (1119, près de 100 m de haut) et la torre Garisenda (1109, 48 m) — Garisenda, celle qui penche beaucoup, nous inquiéte un peu, mais elle est toujours debout… — enfin nous engageons dans la Via Santo Stefano. Elle est constituée de belles demeures médiévales et de la Renaissance. Cette rue s’évase, se transforme en place triangulaire qui se termine par des bâtiments religieux : les fameuses sept églises, alias Santo Stefano, encore appelées complexe de la “Sainte Jérusalem”.

Cela ne devrait pas être facile de démêler cet échevau écclésiastique. Pensez donc San Stefano est constitué de sept édifices. C'est un complexe d'églises, dont l'origine remonte à l'an 392, édifié sur un temple païen consacré à Isis où furent découvert les reliques des martyrs Vitale et Agricola.

Démêlons donc un peu en passant la souris sur les différentes zones du plan qui suit (les zones blanches sont sensibles) :

Si vous avez pris des notes, nous en sommes à 5 églises, ajoutons la crypte, nous arrivons à 6. J'ai aussi remarqué une petite chapelle (sans retenir son nom) dans la cour de Pilate (au milieu du mur sud) et aussi (au nord de la même cour) une porte hermétiquement close avec un panneau : "Chiesa di Loreto - sacrario aeronautica". Concluons : le nombre d'églises est de 6 à 8 (en mathématiques on peut dire : 7 ±1). Nous pouvons aussi imaginer que quelques saints lieux ont pu être supprimés, remplacés, voire ajoutés, en seize siècles c'est du domaine du possible… au revoir les "sept églises".

Nous retrouvons la rue San Stefano et ses belles demeures (voir ci-contre) avant de rejoindre nos compagnons de voyages et leurs paquets-cadeaux. Puis ce fut le restaurant, l'aéroport, l'avion, Paris et Orléans (22 °C) où la Loire en beauté nous accueille.

 

 

Quelques liens :

Romagne '08