16 avril  2024

 

Pays niçois, entre Ligurie, Savoie,
Piémont et Provence (suite)           
     

 par Jean-Marc GILLI

 
 

Après la conférence du 23 janvier, il reste  encore à raconter l'histoire de Nice et du "comté" dans les époques plus récentes. Les rois de France feront tout pour les ravir aux princes de Savoie soutenus par les empereurs hispano-germaniques, sans y parvenir vraiment. Tandis que les états savoyards s'étendent progressivement à l'est pour former plus tard la future Italie.

 

Après les ravages des armées de Louis XIV, durant le XVIIIe siècle, la région va connaître une période plus calme qui va conduire à la découverte des merveilles climatiques de la côte par les Anglais.

 

D'abord refuge des nobles pendant les premières années de la Révolution française, ce sont maintenant les armées révolutionnaires et les commissaires du peuple qui vont tenter d'y imposer la langue et l'administration française avec peu de succès dans l'arrière-pays.                

 

À la restauration, le retour catastrophique de la gestion sardo-savoyarde va précipiter Nice dans les bras de Napoléon III et sa culture propre va être submergée dès avant son rattachement en 1860 par l’incroyable succès touristique et financier que ses aspects climatiques et géographiques lui ont conféré. C'est l'empereur français qui permettra un rapide désenclavement de l'arrière pays resté jusque là particulièrement déshérité.