Retour à la page de présentation des conférences de la saison 2014-2015 18 novembre 2014
"La Sardaigne plein les yeux"par Henri MASSIEU
Une fois encore, nous avons passé une soirée de rêve dans la grande île. On en a eu “plein les yeux”, comme c’était promis, au cours d’une ballade enchantée et pleine de fantaisie. La mise en route ? Des premiers plans de fleurs sauvages de Sardaigne, puis on
prend le petit train touristique de la Gallura et ses tunnels minuscules, ses
modestes gares, qui va nous mener à Arzachena. On comprend qu’on y va à l’occasion du festival international “isole che parlano”, mais il ne s’agit pas de nous faire assister au festival numéro par numéro. Nous allons plutôt en goûter des morceaux choisis mêlés à des visites musicales au Musée Mud’A d’Aglientu, aux ruines étranges d’Oschiri, à l’ impressionnant site nuragique de Losa, et se terminant par le défilé folklorique de Sassari. Pour s’y retrouver apparaît avant chaque séquence une carte schématique de la
Sardaigne avec un point rouge qui indique le lieu évoqué. Et c’est la même image,
déformée pour ressembler à une guitare, qui sert de présentation en rappelant
l’instrument de base de cette promenade musicale. Avec malice le cinéaste les munit parfois de pastilles de couleur, ces pseudosculptures
des rivages, comme aussi les étranges créations sculptées d’Oschiri,
soit pour simuler des personnages imaginaires, soit en se contentant par un détail
d’accentuer l’impression obtenue. L’assemblée rit de bon cœur à ces ingénieuses
trouvailles. Notre ballade nous mène ensuite à Sassari, où nous assistons à la “Cavalcata” de
l’année, un très grand défilé de groupes folkloriques venus de toute la Sardaigne,
défilé plein de couleur, de musique et de chants. On est au premier rang pour
admirer les groupes qui défilent dans une ambiance pleine de gaieté, arborant
leurs étonnants costumes, sévères ou châtoyants, étranges parfois comme les
masques des Mamuthones. La camera nous fait admirer la grâce des jeunes
femmes sardes, l’harmonie des couples qui dansent, le charme des groupes
d’enfants si joliment costumés, les parades des cavaliers et leurs magnifiques
montures. C’est là que prend fin l’enchantement : la ballade est terminée, nos rêves de Sardaigne nous laissent, et nos vifs applaudissements remercient chaleureusement Henri Massieu pour cette nouvelle réussite.
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