J1, samedi 21 juin : ORLEANS - PARIS - BOLOGNE - CERVIA

C'est le départ !

 
À partir de 9 h 30, les premiers pèlerins se rassemblent au garage des Cars Dunois. Les places de parking sont déjà fort chères. Le trésorier de l’ACORFI, Jean-Paul Reynaud pointe les présents ; seuls les Dadou manquent à l’appel, faute de carte d’identité en cours de validité.

10 h 20 : notre car s’ébranle, cap sur la gare d’Orléans pour récupérer le reste de la troupe. Là, à l’issue de l’embarquement des adeptes du tramway, Geneviève, présidente de l’ACORFI, prend le micro pour saluer la fringante cohorte de voyageurs, au nombre de 35. Le compte effectué par son conjoint Pierre, est bon, nous allons partir. Soudain une rumeur parcourt les rangs, et nous glace : la carte d’identité d’Anna est périmée… En conséquence, dans ce monde d’attentats et de fureurs qui est le nôtre, s’asseoir dans un moyen courrier lui est interdit. Il s’ensuit des arguments définifs, d’autres un peu moins, des coups de téléphone vers la maison mère (Dunois), le chauffeur donne et redonne son avis. Enfin devant l’obstination tranquille d’Anna, nous partons pour Roissy… avec elle.

Arrêt “pipi” à la station-service de Bris-sous-Forge, les dames Garban s’égarent un peu dans le vaste lieu, puis rejoignent le car. Il est 13:30 lorsque nous nous immobilisons devant l’aéroport.

Le suspense est à son comble ! seule Anna rayonne sans craindre apparemment le verdict de la gent douanière. Une heure plus tard, elle a passé les contrôles malgré une carte périmée de 12 jours, on se demande tous : “Mais que fait la police ?

Dans la salle d’embarquement nous prenons une frugale collation, enfin, à 16 h 25, l’Airbus décolle. Air France nous offre courtoisement (à défaut de générosité) un rafraîchissement accompagné de gâteaux apéritifs.

17 h 40, l’aéronef s’immobilise sur le tarmac de Bologne. L’opération récupération des bagages commmence. Une bonne heure plus tard, pas un baluchon ne manque à l’appel.

Un écriteau “ACORFI” nous permet de repérer notre accompagnatrice, Frederica. Immédiatement elle procède à l’appel, puis elle nous indique notre car.

Embarquement pour Cervia à défaut de Cythère.

L’Hôtel Capriccio nous absorbe vers 20 h 15. Remise des clés des chambres, puis rapide toilette, enfin nous sommes à table, pour un repas sans pâtes, il est bon de le préciser (soupe de légumes au parmesan, buffet de crudités, escalope, et glace à la mangue au goût de bonbons).

Nuit calme et réparatrice, demain nous serons à Ravenne, ses mosaïques nous y attendent en voûtes étoilées…

 

Quelques liens :

Romagne '08