Année 2017-2018 : 9 janvier 2018

Hommage à l'action de Marie-Hélène Viviani,
vice-présidente de l'ACORFI

Texte prononcé par André Lingois

 

Chers acorfiens, je voudrais à mon tour évoquer la personnalité de Marie-Hélène Viviani en évitant le portrait conventionnel un peu trop laudatif, mais je ne me vois pas pour autant passer sous silence ses qualités évidentes et tout d’abord son charme qui nous a tous séduit et nous séduit encore.

 

Je peux donc dire, sans forcer le ton, que Marie-Hélène a représenté pour nous l’image de l’Italienne, avec les traits que l’on retrouve chez les héroïnes des films des grands maîtres : les De Sica, les Antonioni ou les Fellini. Mais surtout, je dois reconnaître que Marie-Hélène a su s’imposer avec un naturel qui force le respect. Oh, je pourrai bien sûr comme il est d’usage dans toute présentation vous énumérer ses activités, notamment au sein de l’acorfi, je pourrai rappeler des nombreuses interventions qui ont toujours su garder le ton et l’atmosphère conviviale qui ont été créées au départ par Geneviève et Pierre Staelen.

 

Cependant au moment de conclure, je préfère insister sur une de ses qualités, à mon sens une qualité primordiale et en même temps difficile à définir, à savoir un certain charme intemporel qui échappe aux conventions, aux styles et aux modes. Les cinéastes, dès les origines du septième art, avaient inventé une figure de style qu’ils avaient appelée l’arrêt sur image, j’irai jusqu’à dire, chère Marie-Hélène, que tu as inventé l’arrêt sur le temps, ce temps dont notre grand poète romantique avait, provisoirement tout au moins, suspendu le vol…

 

Écouter l'hommage à Marie-Hélène Viviani, prononcé par André Lingois

©ACORFI