|
|
L'acorfi en ligne… |
Claude Carrau nous avait communiqué une information à propos d'un apéritilivres au Moulin de la vapeur d'Olivet, j'ai oublié de l'insérer dans le dernier ACORFI — INFO, la voici :
Jeudi 6 février 2020 à 18h30
à la Maison des Jeunes et de la Culture - Le Moulin de la Vapeur
127, rue Marcel Belot à Olivet - 02 38 63 66 60
Lecture publique à plusieurs voix (en français)
tirée de romans d’auteurs italiens contemporains
La séance est suivie d’un échange autour d’un verre
L’entrée est libre et gratuite, réservation conseillée
Les œuvres choisies :
Eldorado de Laurent Gaudet
Ce roman met en scène le sud de l'Italie, en treize chapitres qui entremêlent alternativement les histoires des différents protagonistes à travers le phénomène d'immigration clandestine, en provenance d'Afrique du Nord vers l'île italienne de Lampedusa, qui a pris de l'ampleur à partir de 2004-2005.
Tous sauf moi de Francesca Melandri
2010, Rome. Ilaria, la quarantaine, trouve sur le seuil de sa porte un jeune Éthiopien qui dit être à la recherche de son grand-père, Attilio Profeti. Or c'est le père d'Ilaria. À quatre-vingt-quinze ans, le patriarche de la famille Profeti est un homme à qui la chance a toujours souri : deux mariages, quatre enfants, une réussite sociale éclatante. Troublée par sa rencontre avec ce migrant qui déclare être son neveu, Ilaria commence à creuser dans le passé de son père. À travers l'enquête d'Ilaria qui découvre un à un les secrets sur la jeunesse de son père, Francesca Melandri met en lumière tout un pan occulté de l'histoire italienne : la conquête et la colonisation de l'Éthiopie par les chemises noires de Mussolini, de 1936 à 1941 - la violence, les massacres, le sort tragique des populations et, parfois, les liens qu'elles tissent avec certains colons italiens, comme le fut Attilio Profeti. Dans ce roman historique où l'intime se mêle au collectif, Francesca Melandri apporte un éclairage nouveau sur l'Italie actuelle et celle des années Berlusconi, dans ses rapports complexes avec la période fasciste. Naviguant habilement d'une époque à l'autre, l'auteur nous fait partager l'épopée d'une famille sur trois générations et révèle de façon bouleversante les traces laissées par la colonisation dans nos sociétés contemporaines.
Ouvre les yeux de Matteo Righetto
Après des années d'amour, puis de conflits, Luigi et Francesca se retrouvent dans le site somptueux des Dolomites pour une ascension qui est aussi un voyage dans le temps et une marche vers l'apaisement. Ce n'est pas le hasard qui a mené les anciens amants dans cet univers majestueux qui les libère enfin de l'agitation futile de Milan et de l'habitude de faire semblant d'être heureux : ils sont portés par un devoir impérieux, poussés par une voix qui refuse de n'être que celle du passé, par une promesse qui les unit malgré eux.
La narration pudique et sobre de Matteo Righetto s'attache à restituer les moments précis où la vie bascule, qu'il s'agisse d'une rencontre ou d'un drame indicible, et les moments précieux liés aux plaisirs les plus simples.
Ballade pour un amour défunt, Ouvre les yeux est aussi un roman sur l'intimité miraculeusement retrouvée.
Magnifica de Maria Rosaria Valentini
Années 50. Dans un petit village des Abruzzes. La jeune Ada Maria est la fille d'un couple sans amour. Son père, Aniceto, passe le plus clair de son temps avec Teresina, sa maîtresse, ou enfermé dans son atelier de taxidermiste. Eufrasia se contente d'être mère et de noyer sa fragilité dans les soins qu'elle apporte à ses enfants. Lorsqu'elle meurt prématurément, Teresina prend peu à peu sa place dans la maison. La jeune Ada Maria s'occupe alors de son frère en s'efforçant d'ignorer Teresina. C'est pourtant dans ce quotidien en dehors du temps, rythmé par la couleur des frondaisons, la succession des naissances et des deuils, que l'Histoire fait un jour irruption. Dans un bois avoisinant le village, Ada Maria aperçoit un jour une ombre. Il s'agit d'un homme, hagard, désorienté, il n'a jamais quitté la cabane où il s'est réfugié à la fin de la guerre. Il est allemand. Les deux êtres vont se rapprocher. De cet amour naîtra une petite fille aux yeux clairs et à la peau diaphane, Magnifica, changeant à tout jamais le destin tranquille auquel Ada Maria se croyait cantonnée.
Mémoires du vide de Marcello Fois
Mémoire du vide est un roman historique, le récit de la vie d'un redoutable bandit sarde ayant réellement existé, Samuele Stocchino, marqué dès son enfance par un terrible destin de vengeance pour un verre d'eau refusé. Fils d'une famille de bergers, il s'engage à l'âge de seize ans et part lutter contre les Turcs en Libye, puis contre les Autrichiens pendant la Grande Guerre, et rentre à chaque fois en héros dans son village sarde. Mais rien n'y fait, le voilà définitivement rattrapé par son destin : pour venger la mort de son frère et sa famille humiliée, il devient le bandit sur la tête duquel pèse la rançon la plus élevée jamais promise, sur l'ordre du Duce en personne. Seul l'immense amour que lui porte depuis toujours Mariangela le soulage parfois, adoucissant un peu la violence qui domine toute sa vie.
Si vous avez reconnu la prose de la Dante, vous avez gagné toute notre considération.
|